Lors des Championnats d’Europe en salle qui se sont déroulés du 1er au 3 mars à Glasgow, Agnès Raharolahy a accédé aux demi-finales sur 400 m et a pris une frustrante quatrième place sur le relais 4×400 m. Jean-Pierre Bertrand n’a pas pu défendre ses chances en longueur à cause d’une blessure au pubis dont il n’était pas suffisamment remis.
Arrivée en Ecosse avec des ambitions d’intégrer le top 6 sur 400 m, Agnès Raharolahy reste malheureusement aux portes de la finale. Après une belle série bouclée en deuxième position avec 53″21 le vendredi le matin, la Nantaise, pas idéalement placée au couloir 1, prend la cinquième place de sa demie en 53″43 le vendredi soir : « L’objectif était d’entrer en finale. Je savais que ça allait être compliqué, surtout avec le couloir 1, mais je me suis dit que je devais partir optimiste. La demi-finale était de mon niveau normalement, c’est dommage ».
Sur le relais 4×400 m, les Françaises rêvaient de podium. Elles terminent à la quatrième place (3’32″12) d’une course remportée par la Pologne (3’28″77) devant la Grande-Bretagne (3’29 »55) et l’Italie (3’31″90). Lancée en quatrième et dernière position Agnès Raharolahy a comme à l’accoutumé réalisé une grande prestation, mais n’a pas réussi à revenir sur le trio de tête déjà trop loin : « Il manquait quelques mètres ».
Premier Français à entrer sur la piste vendredi matin, Jean-Pierre Bertrand n’a pas pu défendre ses chances à la longueur à cause d’une blessure au pubis. Après un premier essai mordu, il sort du sautoir en boitant et préfère stopper son concours : « J’ai ressenti un petit problème aux adducteurs lors des championnats de France. Avec mon entraîneur, on surveillait ça mais je retrouvais peu à peu la forme. Puis on s’est rendu compte qu’il y avait quelque chose qui bougeait dans la région du pubis. Les kinés de la FFA m’ont remis le bassin en place. J’étais sous anti-inflammatoires. A l’échauffement, tout était clean, j’arrivais à courir à fond. Mais dès le premier essai, à l’impulsion en voulant lancer la jambe gauche devant, c’était comme si ça s’était déboîté. J’ai ressenti une vive douleur sur l’instant et j’ai préféré arrêter ». Une déception pour le Français, quatrième meilleur performeur européen de l’année avec 8,04 m, quand on sait que la médaille de bronze se joue à 8,03 m. Désormais, place aux soins pour JP avant d’attaquer la préparation pour l’été.
Crédit photo : Matthieu Tourault pour www.nmathle.fr