Laura Valette et Agnès Raharolahy ont porté les couleurs de la France aux Championnats d’Europe de Munich (15 au 21 août). Retour sur les résultats des deux sociétaires du Nantes Métropole Athlétisme.

 

Laura Valette (100 m haies)

Laura Valette s’était invitée à 21 ans en demi-finales des championnats d’Europe 2018 à Berlin. Quatre ans plus tard, toujours en Allemagne, la pensionnaire du Nantes Métropole Athlétisme a réalisé un résultat similaire à Munich, deux mois après avoir brillé aux Championnats de France Elite à Caen. Après une deuxième place directement qualificative en séries, dans le temps de 13″30, la hurdleuse nantaise s’est donc arrêtée en demi-finales (7e en 13″20).

 

 

« Quand je vois le chrono qu’il fallait faire pour passer, je n’ai pas trop de regrets. Je pense que j’avais un 12’’9 dans les jambes dans un bon état. C’est juste un peu rageant d’arriver pour la deuxième fois en grand championnat sans être à 100 %. Hier, je me suis un peu abîmé l’ischio sur l’avant-dernière haie. Avec mon problème au genou, dès que j’ai un peu mal, ça tire. Ça a été dur de se remettre dedans ensuite, physiquement comme moralement. Mais je suis fière d’être allée au bout des choses. La saison a été longue, il va falloir maintenant se reposer pour revenir plus forte l’année prochaine. »

 

Agnès Raharolahy (800 m)

La protégée d’Emmanuel Huruguen a quitté la compétition continentale prématurément, dès les séries du 800 m. Celle qui découvre la distance cette saison a fait une course sans. Agnès Raharolahy s’est classée septième de sa course du 800 m en 2’07″02. Elle visait pourtant la finale.

 

 

« C’est une course ratée, pas du tout maîtrisée. Je me suis fait balader. C’est parti très lentement, du coup, ça a tassé tout le monde et ça frottait un peu dans tous les sens. J’ai reculé au fur et à mesure. Et quand j’ai voulu repartir, il a fallu mettre un bon coup d’accel’ et ça m’a coûté beaucoup d’énergie. Je n’ai pas réussi à revenir sur le devant de la course. J’avoue que je n’ai plus les mêmes jambes que lors des France. Je n’avais pas couru depuis plus d’un mois, avant Monaco la semaine dernière. Avec mon peu d’expérience sur 800 m, j’ai besoin d’enchaîner les courses pour vraiment être dans le rythme. »

Crédit photo : Pascal Martinot-Lagarde